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Ce récit est la suite de : Premières expériences et engrenages : Chapitre 13 préparatif
il y a 1 an
Le début de cette saga est ICI Chapitre 14 : Invitées surprises.
Je savais que le temps qui passait était une notion fluctuante, régit par des paramètres comme nos sens. La vue m’avait été enlevée, mais je ne comptais pas quinze minutes avant d’entendre la clé tourner dans la serrure.
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Tu vois. Ça s’ouvre, entendis-je une jeune voix féminine.
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Ce n’est pas une blague, lui répondit une autre voix, que je crus reconnaître sans pouvoir lui attribuer un visage.
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On entre ?
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Sortez ! Refermez la porte et remettez la clé où vous l’avez prise ! commandai-je avec un ton que j’eusse voulu plus assuré mais qui dérapa vers le suraigu.
J’entendis le grincement de la porte qui s’ouvrait. Je me tournais sur moi-même aussi bien que je pouvais, avec cette barre qui éloignait mes chevilles à un mètre l’une de l’autre, afin de tourner le dos à la porte d’entrée. Mes épaules me faisaient mal car mes poignets dans le dos étaient légèrement surélevés.
- Elle n’a pas menti, dit l’une d’elle.
De qui parlait-elle ? de Ladyscar ? Elle avait envoyé deux filles à sa place, car au vu de leur voix, elles n’étaient pas plus âgées que moi.
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On entre ? demanda l’autre timidement.
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On ne va pas rester là, la porte ouverte.
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Elle nous a dit de remettre la clé à sa place d’abord, répondit-elle, alors que, par les sons, je distinguai qu’elle s’y opérait.
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Tu nous reconnais, dit cette fois la voix distinctement.
Il s’agissait de Valérie, une étudiante de ma classe. Celle qui était venue plus tôt juste après les cours, celle du fond de la classe. Rien que de l’imaginer là dans mon appartement, m’excitait. Mon sexe de nouveau contraint par la cage gonflait entre les cercles métalliques rose. Attaché au milieu de la pièce, je pris les devants.
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Vous n’avez pas le droit d’être là ! Sortez de chez moi ! dis-je cette fois avec une voix plus posée.
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Nous avons reçu un SMS qui nous disait que tu avais besoin d’aide, que nous aurions une bonne surprise si nous venions et que nous ne le regretterions pas. Il indiquait où était la clé. Il est signé Ladyscar. C’est ta maitresse, ta dominante ? C’est comme cela que l’on dit ? Tu es fétichiste ou quelque chose comme ça ?
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Tu connais ?
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Cinquante nuances de gris. J’ai lu le livre. En revanche, je ne savais pas qu’on pouvait en découvrir au coin de la rue.
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Maintenant détachez-moi. La clé est sur la commode.
J’entendis l’autre fille, restée à l’entrée, la prendre. Je secouai les poignets, persuadé qu’elles allaient me libérer. A la place le bruit caractéristique indiquant qu’une photo venait d’être prise d’un téléphone se fit entendre.
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Arrêtez !
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J’ai un message de Ladyscar pour toi. Tu veux que je te le dise.
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Détachez-moi avant.
Voyant qu’elles ne coopéreraient pas, je m’avouais vaincu. Si je ne voyais plus l’écran, je n’avais ni coupé la caméra, ni le chat. Et si elle n’était pas ici, elle devait encore être connecté.
- Sur mon ordinateur ?
Valérie s’approcha de l’ordinateur.
- Nous sommes filmées, avertit-elle sa copine, sans aucune gêne.
Après tout, elles étaient habillées, elles.
- Non pas sur l’ordinateur, sur mon téléphone, finit-elle par me répondre. Elle dit que tu dois agir avec nous, comme avec elle. Nous sommes ses avatars. Tu nous dois également respect et obéissance. Tu dois également être puni. Elle indique que nous sommes tes deux punitions. Tu comprends ?
Mon dieu. Je croyais que les tourments que j’avais subis peu avant intégraient les deux punitions dont elle m’avait parlé. Elle posa sa main dans mon dos. Elle était froide. J’eus un tremblement réflexe.
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C’est à cause de la neige, dit Valérie. Tu aimes la neige. Nathalie, tu nous ramènes un peu de neige, toi qui as des gants. Ainsi la seconde fille était ma voisine de classe. A l’instar de Valérie, elle en revanche, je ne l’imaginais pas dans cette situation. Je jurerai qu’elle était aussi vierge que moi. Je la savais timide. Elle rougissait à la moindre blague à peine érotique ou graveleuse. Débarquer du jour au lendemain dans un jeu BDSM pouvait la traumatiser. Qu’est-ce Ladyscar pouvait donc bien penser ? Elle rentrait de nouveau dans l’appartement avec probablement cette neige que réclamait son amie.
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As-tu déjà jouée aux boules de neige, demanda Valérie.
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Oui, répondîmes-nous tous les deux.
La question était adressée à Nathalie, compris-je, mais aveugle je ne voyais pas la direction des regards. Une boule de neige me frappa le haut des fesses. La surprise passée, je sentis l’eau glacé s’infiltrer dans leur sillon, coulant lentement. Une seconde me frappa entre les épaules. La neige collait à ma peau et je remuai pour en faire tomber le surplus.
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Ladyscar nous remercie de notre imagination, entendis-je Valérie lire alors que le bip reconnaissable de l’ordinateur s’était fait retentir. C’est une cam privée que tu partages avec elle ?
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Oui.
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C’est un site de rencontre ?
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Oui, spécifique pour ce type de désir.
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De perversion, répondit Nathalie en me lançant une troisième boule qui s’éclata sur mes doigts et cribla mes fesses et mes cuisses.
À la voix et à la puissance qu’elle y mit, il semblait que, cette fois, elle y prenait du plaisir.
- Ah ! Tu peux diffuser publiquement aussi, dit-elle en s’asseyant sur ma chaise.
Elle tapota sans que je ne sache quoi.
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C’est mieux comme cela, dit une nouvelle voix sortant de l’ordinateur.
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Oui Ladyscar, répondit Valérie. Qu’avons-nous le droit de faire avec lui, demanda-t-elle.
Elle avait branché sa caméra ! Ladyscar avait branché sa caméra et moi qui avait cette coiffe débile sur la tête, je ne pouvais la voir ! A quoi ressemblait-elle ? J’entendais sa voix et, quoiqu’elle semblât déformée par l’ordinateur, j’essayai au maximum d’en profiter. Déjà, il s’agissait bien d’une femme. Il est temps de t’en assurer, me rappela à elle la voix de la raison qui, depuis que j’étais attaché, se trouvait être devenue particulièrement loquace.
- Si vous pensez qu’il est temps que ce soient les hommes qui souffrent, que vous avez un peu de sadisme en vous, je peux vous guider, si vous voulez. Il y a de bonnes chances que vous aimiez cela.
Valérie me gifla la fesse en guise de réponse.
Hummmmm. | |
très joli récit, vivement la suite | |
Merci | |
C'est délicieusement pervers. |
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